
Une fabrication à basse consommation d’énergie
Le mode de fabrication mis au point et développé par Xella Thermopierre favorise le fonctionnement des usines en cycle fermé : elles ne rejettent aucune substance liquide ou solide susceptible de polluer l’eau ou le sol. Le peu de déchets récoltés dans cette phase de production fait l’objet d’une valorisation.
Les nuisances environnementales sont quasi-nulles, les nuages qui s’échappent des usines étant exclusivement composés de vapeur d’eau et d’air présents dans les autoclaves.
La fabrication du béton cellulaire nécessite en outre peu d’énergie (250 kW/h pour produire 1 m3 de produit), dont une partie se trouve, par ailleurs, recyclée pour chauffer les bureaux attenants aux sites de production. L’eau nécessaire à ce processus est également réutilisée.
Engagée depuis plusieurs années dans une démarche écologique, Xella Thermopierre a été le premier industriel du béton à avoir obtenu en 2006 (renouvelé en 2011) la certification ISO 14001 pour l’ensemble de ses 3 sites de production implantés à Saint-Savin (38), Mios (33) et Montereau (77) et pour tous ses bureaux.
Les phases principales de la fabrication
Les matières premières - le ciment Portland, la chaux de haute qualité et le sable à haute teneur en silice broyé finement - sont d'abord dosées, ensuite soigneusement mélangées. L'eau et un agent d´expansion y sont ensuite ajoutés.
Ce mélange est alors coulé dans des moules, puis repose plusieurs heures pour acquérir une certaine dureté. Il a alors considérablement pris du volume. Ce « gâteau » est alors découpé avec de fils d’acier dans le sens de la longueur et dans celui de la largeur (dimensions des blocs). L'excédent de matériau est récupéré et entre à nouveau dans le cycle de production.
Les produits semi-finis subissent un traitement thermique en autoclave, sous une pression de 10 bars environ et à une température de 180°C environ, pendant 10 à 12 heures. C’est cette cuisson en autoclave qui confère au béton cellulaire ses propriétés mécaniques définitives.
Enfin, après avoir été palettisés et conditionnés sous housse plastique, ils sont stockés, prêts à la livraison et à la mise en œuvre.
Le mode de fabrication en autoclave correspond à l’industrialisation d’un processus qui aboutit, à l’état naturel, à la création d’un minéral à la structure moléculaire analogue : la tobermorite, silicate de calcium hydraté. Le process consiste donc à imiter ce matériau existant à l’état naturel.
(Article extrait du site de Ytong )
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